Les usagers des lignes de bus L3, L6, 4/4a et N1 ont à nouveau pu lire dans l’édition des DNA du 7 avril 2022 la phrase suivante de Madame Sophie DUPRESSOIR, conseillère municipale de Strasbourg en charge de la ville marchable et cyclable : « S’il n’y avait l’épineux détournement des bus, ce serait déjà fait ».

Les habitants du nord, de l’est et de l’ouest de l’agglomération utilisant les lignes de bus ayant leur terminus sur les quais près des Halles, ou les tangeantant, ne sont pas des citoyens de seconde zone : ne se trouvant pas le long d’une ligne de tram, ils bénéficient actuellement d’une desserte et d’un service qui les conduit directement de leur domicile, de leur lieu de travail, de scolarisation ou de loisir vers le centre ville et vice versa. Or l’élue en question voudrait les contraindre à être baladés avec leur bus jusqu’à la place de la République, ou ailleurs, et les orienter ensuite vers une rame de tram, souvent surchargée, pour rejoindre la station Homme de Fer, qui est connue comme saturée.

D’autres solutions existent pour implanter sur les quais l’itinéraire de contournement cyclable dont ASTUS, bien au contraire, ne conteste pas du tout la nécessité.

ASTUS constate simplement qu’actuellement l’aménagement mis en place quai de Paris, maillon du futur contournement vélo, est accidentogène pour les piétons et pour les personnes à mobilité réduite, qui sont exclus de fait de la voie publique, et craint qu’à terme ce futur contournement vélo, tel qu’actuellement voulu, ne se fasse aussi au détriment des usagers des transports en commun, tout aussi vertueux que les cyclistes.

ASTUS demande fermement que les usagers des transports en commun soient enfin consultés : elle constate au demeurant que les cyclistes, les piétons et les personnes à mobilité réduite ne l’ont toujours pas été non plus, malgré des déclarations de l’élue en ce sens depuis plusieurs mois.

Le Conseil d’administration